Clef de Sol
Clan de la Rivière
 Age : 28
Messages : 38
Clan : Rivière
Rang : Guerrière
Apprentie/Mentor : Aucun
Date d'inscription : 13/05/2010
![Clef de Sol [Rivière] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Clef de Sol [Rivière] Ven 14 Mai - 0:39 | |
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# Formulaire du Personnage #
Nom : Clef de Sol
Sexe : Femelle
Age : 1 an
Rang : Guerrière
Clan : Rivière
Histoire [Selon l'âge] : Clef de Sol possède un passé peu banal. Pour tout comprendre, il faut remonter le court de sa vie. Loin. Très loin. Depuis le début. Non, même un peu avant le début de sa vie. Une fois de plus, et contre son gré, on embarqua Délice dans sa cage de transport, dans les feulements et les miaulements. Puis, ces sales humains la balancèrent dans ce qu'ils appelaient le coffre de leur voiture. Et là, le calvaire commença, ou plutôt recommença, car ce n'était pas la première fois. Plongée dans le noir, entourée d'une chaleur étouffante, sans eau ni nourriture, la jolie femelle endura bien des secousses. Durant des heures, et des heures de trajet, la pauvre chatte patientait, faiblissant un peu plus à chaque borne. Sa bouche était sèche, son poil trempé de sueur, son coeur encombré d'angoisses. Non, elle n'allait pas mourir. Juste souffrir. Encore. Pour le plaisir de ses maîtres. Ses maîtres ? Un vieux couple dont les enfants ont eux, la chance d'être libres. Ils s'aiment comme au premier jour. Mais ils n'ont jamais vraiment aimé Délice que pour les sous qu'elle leur rapportait. Délice du Moulin, voilà son vrai nom de concours. Enfin, la voiture s'arrêta, le bruit incessant du moteur s'endormit, et le coffre s'ouvrit, laissant d'un coup entrer la lumière, mais surtout une grande et bonne bouffée d'air. On empoigna la cage de transport d'une main ferme, et d'autres secousses dérangèrent la belle femelle angora qui se haïssait. Oui, Délice se haïssait d'être née de cette race pure. Une pure sang qui valait cher, très cher. Tout était de la faute de ses origines de chatte de luxe. Si seulement elle était née chatte de gouttière ! Son plus grand rêve, c'était ça. Être un chat libre, sauvage, vivant dans la forêt parmi les autres. Ces autres, qui se moquent d'elle de l'autre côté de la clôture de son jardin, la traitant de chatte domestique. Cela lui brisait le coeur. Devoir poser devant les appareils photos et les caméras. Elle coucha ses oreilles en arrière dans son panier grillagé. Lorsqu'elle passa la porte, le bruit de la foule s'empara de ses oreilles et elle feula aussi fort qu'elle le put pour essayer de faire entendre son mécontentement. Sa seule réponse fut les quelques regards de ses autres camarades, les uns moqueurs, les autres compatissants. Si un chat avait pu pleurer, elle n'aurait pas cessé de le faire. Sa queue vibrait face au stress, mais rien n'y faisait, il était impossible de se calmer, et impossible de s'enfuir. On la posa brutalement sur une plateforme d'exposition, et on ouvrit la porte. Comme à chaque fois, sa première réaction fut de regarder partout autours d'elle pour trouver une issue, une sortie. Mais, comme à chaque fois, si elle tentait quoi que ce soit, elle se faisait soit piétiner par les humains, soit rattrapée par ses maîtres au bout de quelques instants de course sans trouver de voie vers l'extérieur. Alors elle s'assit, docile comme toujours, dressée pour cela. Et elle attendit, sans bouger. Sans doute plusieurs heures. De temps en temps, on venait lui lisser son poil long à coups de brosse, puisqu'elle n'était pas autorisée à le faire elle même à coups de langues. Pourtant, le résultat aurait été tout aussi parfait. On vint également lui couper les griffes, simple formalité pour être accepté au concours. Puis, les vétérinaires arrivèrent. Ces sales hommes en blouse blanche l'examinèrent de près. Et ses sales maîtres en tenue habillée la fixait d'un regard autoritaire, lui ordonnant presque d'être en bonne santé pour pouvoir participer au concours ! Comment être en bonne santé lorsqu'on est si mal traitée ? Cela n'était jamais arrivé à Délice, malgré qu'elle l'ait toujours espéré, on ne l'a jamais disqualifiée d'une exposition. En fait, même si elle devait être éliminée, elle ne le serait pas. Cela s'est déjà passé, c'était d'ailleurs la dernière fois. Les bipèdes à blouse blanche avaient jugé sa température trop élevée et son endurance trop faible pour rester plantée sur son pilier une journée entière, sous les flash et les projecteurs. Son anxiété, ce jour là, était totalement descendue, on l'avait remise dans sa cage de transport et elle était prête à repartir à la maison jusqu'au prochain supplice. Mais elle attendit. Aussi longtemps que d'habitude, dans son étroit panier, sur sa couverture encore humide de la sueur du voyage. Ses maîtres discutèrent longtemps, longtemps... Le ton monta, monta... La vitesse de leurs paroles s'accélérèrent, s'accélérèrent. Puis, ils revinrent, le vétérinaire rouvrit la cage, empoigna Délice par la peau de son cou, et la déposa lourdement sur son petit enclos. Et zut ! Elle était de nouveau condamnée à rester là. Le couple d'humains lui servant de maîtres poussait des soupirs de soulagement. Ils s'embrassèrent, et la femelle blanche eut la nausée. Ils étaient si heureux, et malgré tout ce qu'ils lui faisaient subir, elle était contente de pouvoir faire partie de leur bonheur. D'un autre côté, elle rêvait de pouvoir vivre le sien, au milieu des arbres et dans l'un des légendaires clans dont elle avait si longtemps entendu parlé, et dont on racontait l'histoire, de génération en génération. Pfiou ! Son rêve, ses souvenirs, ses pensées, s'envolèrent d'un seul coup, et elle retomba brusquement dans le présent lorsqu'on déposa un bol d'eau fraiche à ses pattes. Elle se jeta dessus et lapa goulument le liquide désaltérant sous les exclamations horrifiées des humains. Qu'avait-elle encore fait comme bêtise ? Elle releva la tête, surprise par les protestations de la foule. Ses maîtres s'avancèrent vers elle, fous de colère et lui lancèrent des mots qui pour elle étaient incompréhensibles : "Tu es dégoutante ! Ce n'est pas comme ça que nous t'avons élevée !" Délice plaqua ses oreilles contre sa tête pour que le bruit de la foule cesse. Ses deux gorgées d'eau lui avaient fait le plus grand bien, mais elle n'aurait apparemment pas du boire aussi vite. Comment être gracieuse et douce lorsqu'on meurs de soif depuis plus de trois heures ? Trois heures. Ce fut également le temps d'attente avant que l'on vienne lui accrocher sa laisse et qu'on ne la traine sur l'estrade. Elle n'avait jamais été là. Ses maîtres avaient de nouveau le sourire : "Chéri, elle est qualifiée !" lançait la vieille femme aux cheveux ternis par le temps. La panique s'empara de la chatte angora, mais elle avait appris à ne pas le montrer. Les mouvements de sa queue étaient à peine perceptibles, et elle forçait ses oreilles à rester pointées en avant. Un long discours au micro. Puis, plusieurs mâles se présentèrent à elle. Ses maîtres en pointèrent un du doigt, et il s'approcha de Délice, qui restait immobile, figée par la peur. Et là, on devint tout gentils avec les deux élus. Caresses, câlins, nourriture, eau, friandises. Et reproduction. Le beau mâle blanc vint déposer trois petits chatons tout au fond du petit ventre de la femelle.
Quelques mois plus tard, dans la forêt, Délice se préparait à mettre bas. Oui, dans la forêt, et non dans une maison. Son rêve n'était pas tout à fait réalisé, car elle était considérée comme 'solitaire'. Mais comment avait-elle fait ? C'est bien simple, et tout à fait naturel. La vieillesse avait emporté, quelques jours après le concours, le bipède mâle. Sa femme était devenue très triste. Le sourire de ses lèvres avait disparu à jamais, et le coeur de la femelle angora était totalement brisé. L'atmosphère était grise, lourde. La maison n'était plus entretenue, Délice n'était plus nourrie. Et c'est un soir de printemps que sa vie changea. Cela faisait deux jours que sa maîtresse n'avait pas bougé de son fauteuil à bascule. Elle se balançait, d'avant en arrière, et caressait sa chatte endormie sur ses genoux, de droite à gauche. [Arrêtez avec vos pensées perverses... ! xD] Deux jours que ces mouvements répétitifs ne cessaient. Mais la femelle blanche restait fidèle à la vieille femme déprimée. Et la bascule ralentissait, et les caresses s'alourdissaient. Et petit à petit, tout s'arrêta. Tout s'éteint. Les balancements n'existaient plus, les caresses n'étaient plus, la respiration régulière de la bipède ne berçait plus Délice. Et le froid s'empara de son corps mort. La femelle angora avait compris. Elle regarda longuement une dernière fois la pauvre femme endormie à jamais, puis s'en alla, à jamais elle aussi. A présent, elle pouvait partir où elle voulait sans faire de peine à personne. Elle et ses enfants formeraient une grande et belle famille au sein d'un Clan. L'attente ne fut pas longue avant de faire la rencontre d'un félin sauvage, qui manqua de l'attaquer. Mais après plusieurs discussions avec plusieurs chats de plusieurs Clans, elle compris vite, plus ou moins violemment, qu'elle ne serait acceptée nulle part, à cause de son sang de domestique. Les jours passèrent. Les semaines aussi. Le temps devint magnifique, puis retomba dans le froid et la glace. Et au lieu de trouver la compagnie, elle trouva la solitude, et attendit seule de pouvoir voir ses petits, et de retrouver la joie de la communauté. Malheureusement, Délice ne réalisera jamais son rêve. Alors que les premières contractions se faisaient sentir, un énorme chat gris au poil hirsute lui bondit dessus et l'attaqua à n'en plus finir. La pauvre chatte angora ne pouvait se défendre, elle feula, miaula, hurla. Elle n'avait aucune expérience, et aucune chance de s'en sortir. Son agresseur avec les yeux rouges sang, les crocs pointus et tranchants. Ses griffes devaient être en métal pour pouvoir faire si mal ! Et ses muscles, sa force, son poids, sa taille. La femelle blanche tentait de se relever, mais ses blessures l'empêchait de courir. Elle appela à l'aide, se débattit, paniqua. Mais on lui lacérait le ventre, le dos, et on lui mordait les pattes, la queue, le visage. Et on l'a laissa, mourante, sur la terre meuble recouverte de sang. Le félin sanguinaire s'en alla, rassasié. Seul un petit eut la chance de naître vivant. Une petite, plus précisément. Elle était blanche, toute blanche, son poil était soyeux et long. Elle tenait sa beauté de sa jolie et pauvre mère, qui utilisa ses dernières forces pour lui laper le poil. La chatonne se sentait bien, blottie contre son ventre. Son lait, malgré que ses tétines soient couvertes de sang, était chaud et délicieux. Elle ronronna pour la première fois, et la joie, la tendresse et l'amour s'emparèrent du coeur à l'agonie de la jeune mère. Elle poussa à son tour son dernier soupir, espérant que sa seule et unique fille trouve un jour le bonheur et vive son propre rêve. Un jour passa. Deux jours. La petite femelle tout juste née commençait à avoir faim et froid. Ses yeux étaient toujours fermés, son ouïe et son odorat peu développés. On l'empoigna par le cou, et l'arracha au corps de sa pauvre mère, tuée par un cruel chat. Le sentiment de sécurité qu'elle avait toujours ressentit en elle disparu en un instant. Son petit corps recroquevillé se balançait de droite à gauche à chaque pas que le félin qui la portait faisait. Sa posture n'était pas confortable, mais ses pensées allaient plutôt vers son petit estomac gargouillant. Trop faible pour se débattre, elle n'avait d'autre solution que de se laisser faire. Après plusieurs longs instants de marche, on la déposa dans un endroit chaud et douillet, et elle se plongea dans la fourrure d'un des chat présents dans le coin. Par instinct. On lui donna de doux coups de langues, la câlina, la rassura. Et le sentiment de sécurité revint, petit à petit. Au plus profond d'elle même, la nouvelle-née savait que cette nouvelle-mère ne remplacerait jamais sa vraie mère. Malgré tout, pour sa survie, elle était obligée de prendre ce qu'on lui proposait. Elle s'endormit paisiblement, et lorsqu'elle se réveilla, elle ouvrit pour la première fois de sa vie ses petits yeux verts. La petite chatte blanche n'eut même pas le temps de regarder les environs, car la première vue qu'elle eut fut celle d'un immense chat blanc qui lui empoigna de nouveau sa fragile peau du cou. Et d'autres balancements la secouèrent au rythme des pas fermes du chef du Clan, toile Mélodieuse. Des montées, des bosses, des descentes, puis une autre montée, et pouf. On la déposa sur un tas de branchage, en hauteur. De haut, le paysage était plutôt beau, on pouvait voir des dizaines de chats s'activer, les uns des proies à la gueule, les autres discutant. Des petits, des grands, des noirs, des blancs, des mâles, des femelles. Le coeur de la petite s'emballa, elle savait que bientôt, elle ferait partie de ces chats, et elle avait hâte. "Que tous les chats en âge de chassre se rassemblent pour une Assemblée du Clan !" lança l'immense chat blanc. Et d'un coup, tous les yeux se posèrent sur la pauvre chatte blanche, qui se figea sur place. "Voici Petite Clef. Elle a été trouvée dans la forêt, sa mère a été tuée par un sanguinaire. Elle fera partie du Clan comme si elle y était née." Et tous les chats crièrent ces deux mots : "Petite Clef !" Puis se dispersèrent et retournèrent à leurs occupations.
Et un an plus tard exactement... "Nuage de la Clef est arrivée en âge de devenir guerrière du Clan de la Rivière ! Félicitations pour son superbe parcours. Clef de Sol, nous te souhaitons de réussir !" La petite femelle était devenue une grande et belle chatte, ressemblant à deux gouttes d'eau à sa mère, qu'elle savait disparue. Disparue. Mais pas morte. Clef de Sol savait qu'elle n'était pas née parmi tous ces adorables chats de Clan, qui l'avait pourtant acceptée comme telle. Son but dans la vie, était de retrouver sa vraie mère biologique, et peut-être aussi son père ? Mais elle était loin de se douter de la vérité... Tandis qu'elle avait appris à chasser n'importe quel type de proies, qu'elle avait appris à attaquer, esquiver, suivre une piste... Son père avait enchaîné concours sur concours, et saillie sur saillie. Et sa mère quant à elle, n'avait cessé de la suivre depuis le ciel. La pauvre femelle angora ne sera jamais totalement heureuse. Lorsqu'elle aura perdu une bonne partie de sa vie à chercher les deux chats l'ayant mise au monde, elle passera son autre partie à se lamenter sur le sort de ces derniers. Voilà son véritable destin, si elle continuait d'espérer. Non pas qu'elle était malheureuse, au contraire elle vivait une superbe vie dans le camp. Mais ce manque était, et sera toujours présent.
Description Physique [3 lignes] : Clef de Sol est la copie conforme de sa mère. C'est une jolie femelle de race angora, ce qui a fait subir bien des souffrances à ses parents. En effet, les concours ne cessaient de les détruire, intérieurement comme extérieurement. Mais sans ces concours, et sans l'entêtement des humains à vouloir faire saillir leurs chats, Clef de Sol n'aurait pas existé. Tout comme sa mère, et également son père, son pelage est long, lisse et soyeux d'une couleur blanche aux reflets crèmes. Ces yeux sont entre le gris, le vert et le marron, d'une couleur foncée à l'ombre, et claire au soleil. Son petit museau est rose tout comme ses coussinets, caractéristique au blanc de ses poils. Sa taille est assez petite cependant, plus petite que les autres. Mais cela lui permet d'être rapide. Son poids est quant à lui proportionnel, donc normal, à sa grandeur. Ses fines oreilles sont très mobiles, incontrôlables, et dénoncent souvent ses émotions contre son gré, ce qui est assez embêtant. En effet, globalement Clef de Sol est belle, très belle. Exactement ce qu'auraient voulu les maîtres de sa mère, et sa mère elle même. Si elle était restée domestique, elle se serait sûrement appelée Truc du Moulin, et aurait eut un superbe palmarès. Mais, malheureusement pour les grades, et heureusement pour son bonheur, elle est chatte de Clan, et compte bien le rester.
Signature ou Photo de votre chat :
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Caractère [3 lignes] : Clef de Sol est une féline très sensible. Sensible avec tous les sentiments. Non pas qu'elle se mettra à hurler au moindre énervement, ou qu'elle déprimera a la moindre remarque. Elle sait se contenir extérieurement, se contrôler. Seules ses oreilles lui sont incontrôlables, ce qui la trahie souvent. Mais intérieurement, elle ressent beaucoup les sentiments, les sensations. Toutes ses qualités sont poussées à l'extrême, tous ses défauts aussi. Ainsi, elle est très belle, mais nulle au combat. Elle est très attentive, mais trop réfléchie. Elle a un coeur gros comme ça, mais une force minime. Le moindre évènement la touche. Elle sait lire et faire ressortir un sentiment d'une image, d'un son, et ses paroles sont souvent très expressives.
Surnom : Sol
Codes : Yeess by Lulum's :D
Commentaire sur le forum : Il est beau ! <3
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Dernière édition par Clef de Sol le Ven 14 Mai - 12:57, édité 5 fois | |
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